En octobre 2015, Google a annoncé que, dans le monde, les recherches sur mobiles dépassaient celles sur desktop. Un sondage des 10 000 sites les plus importants aux Etats-Unis montre que 55% du trafic a été généré à partir de smartphones ou tablettes au dernier trimestre 2015.
A partir de mai 2016, Google va accroître le poids de la compatibilité sur mobiles dans ses critères de classement. Les pages non adaptées à la navigation sur mobile vont donc a priori subir une baisse de positionnement, à moins d’être plus pertinentes que leurs concurrentes.
Le moment n’est pas anodin, à l’approche de l’été où l’usage du mobile explose pendant au moins deux mois – dans l’usage personnel mais également dans le monde professionnel pour la plupart des secteurs.
Google avait annoncé la première mise à jour Mobile-friendly comme un tremblement de terre. C’est un peu le contraire qui a été constaté. Difficile donc d’anticiper un calme plat ou un bouleversement dans les résultats sur mobile.
Quoiqu’on puisse observer dans les données Analytics ou dans les résultats sur mobile, le web a définitivement changé. Le mobile, s’il n’est pas encore très utilisé pour l’achat en ligne, participe beaucoup à la prise d’information, que ce soit en situation de mobilité ou pour un achat programmé et réfléchi. Automobile et immobilier sont par exemple des secteurs qui doivent être attractifs sur mobile.
La consultation d’un site non adapté se résume souvent au mieux à la lecture d’une page, et ne laisse pas une bonne impression. A l’opposé, être capable de séduire un visiteur dès son premier regard est un atout de taille.