Alors qu’il continue de se propager, le HTTPS appauvrit l’analyse du trafic en supprimant dans de nombreux cas le trafic « sites référents ».
Le HTTPS est de plus en plus présent sur le web. Les géants du web passent progressivement tous leurs services et fonctionnalités sur le protocole sécurisé, suivis par des sites de moindre envergure. Après de nombreux services de Google puis Wikipedia, Twitter change ses liens raccourcis, de http://t.co en https://t.co.
Blogger de Google annonce que les Blogspots passeront en HTTPS, l’option étant déjà disponible pour les plus pressés. L’intention de sécuriser le web et les données échangées entre navigateurs et serveur est louable mais cet engouement a une conséquence de plus en plus lourde pour l’analyse du trafic.
Il est impossible de savoir pour un site HTTP qu'un site HTTPS lui envoie du trafic, sauf si le site HTTPS met en place une directive spécifique sur l’ensemble de ses pages. L’application du 100% HTTPS dans les résultats Google a abouti à n’avoir plus aucune indication sur les mots-clés utilisés par l’internaute pour arriver sur un site. Avec de plus en plus de sites qui passent en HTTPS, l’analyse des sources de trafic peut dans certains cas être complètement faussée.
Il faut donc être attentif à ses principaux sites référents et à leur évolution. Si le site HTTPS ne transmet pas l’information « referrer », il reste deux solutions : passer au HTTPS ou faire mettre un marquage sur les liens provenant de sites en HTTPS.